Ce vendredi 6 février 2009, la Municipalité représentée par Mustapha Krimat (Conseiller municipal) organisait un point d’étape avec les associatifs. A menu la commission d’examen des demandes de subvention, de nouvelles initiatives et plat principal la « Maison de la vie associative et du citoyen ».
Bonne nouvelle les élus se coordonneraient un peu plus (et les services aussi) avec une nouvelle procédure interne plus juste et efficace « une grille de critères » et un « référentiel » permettront ainsi de mieux répondre aux demandes de subventions.
Aucun représentant associatif n’étant admis dans ce cénacle pour vérifier si ces bonnes résolutions sont suivies d’effet il faudra donc faire confiance à nos édiles.
Plus surréaliste, mais néanmoins sympathique, demeure l’annonce avec un peu d’emphase d’une « université d’été » des associations audoniennes (ndlr : une journée d’échange, de débat et de réflexion en mai), de « cafés-universités » consistant en des débats ponctuels sur des sujets intéressants les associations avec des personnalités ou des spécialistes (si on a bien compris) et enfin d’une nuit des associations « associatif 1er soir » dans l’esprit des nuits blanches parisiennes.
Bref du festif et de l’intellectuel… très loin de la grisaille de l’ancien mandat.
Après quelques roulements de tambours, connue de certains depuis des mois, la décision « longuement mûrie et étudiée » tombe enfin : la Maison des associations prendra ses quartiers sur le site du 27 Gabriel Péri (ancienne clinique des Rosiers) qui sera démoli pour faire place un bâtiment neuf (avec une possibilité d’aller « jusqu’à 1 500 m² de surface »).
Exit l’installation dans l’ancienne bibliothèque centrale place de la République (destinée à une brasserie (privée) et qui sera libérée en mars prochain.
Petit bémol, compte tenu des délais de procédures obligatoires (Permis de démolir puis de construire, concours de Maîtrise d’Å“uvre, consultation des entreprises…), la livraison ne sera pas possible avant … 2013 *(si tout va bien). L’enveloppe budgétaire étant non définie.
D’ici là on étudie urgemment la possibilité d’une « préfiguration » dans quelques appartements de la Ville au dessus du restaurant chinois 18 avenue Gabriel Péri. (Le Dragon d’or).
Echéance trop lointaine, méga-programme pas forcément adapté, coûts élevés et non maîtrisés, abandon autoritaire de l’option ex Bibliothèque centrale, destruction du patrimoine ancien, rien sur la gouvernance du lieu,  flou de la préfiguration… c’était plutôt la soupe à la grimace dans l’assistance avec une contestation ouverte et argumentée bien loin des envolées lyriques.
Un dossier à suivre donc avec beaucoup d’attention.
EPS
* une réalisation qui rappelons-le était déjà inscrite dans le programme municipal de … 1995
C’est l’histoire d’un jeune devenu Vieux !
“La soirée Tupperware tourne au vinaigre.
Baigné de la culture américaine, notre bouillonnant élu aux associations a bien failli explosé en plein vol stationnaire jeudi è la maison de quartier du Landy.
Pensez-donc, tout était prévu pour faire passer la pillule :
-2 membres du cabinet de JR,
-la dircom, un cadre technique,
-un vidéo projecteur et
– un nouvel intervenant privé
pour nous vanter, nous magnifier la décision unilatérale de JR de réaliser la MDA rue Jean.
Las, après un exposé plein de fautes d’orthographe et d’approximations, il a bien fallu donner la parole è la salle.
Et pas de bol, pour notre monsieur Loyal au maire (je ne sais pas si c’est une vertu révolutionnaire), è chaque intervenant les mêmes remarques :
– pas de travail sur les besoins,
– pas d’autres alternatives travaillées malgré les propositions faites par des citoyens ou des associations,
– des promesses non tenus de l’élu d’une concertation véritable si ce n’est 4 assocations auditionnées par le programmiste, et quelques dizaines de réponses è un questionnaire fermé,
– une invitation qui n’arrive pas et réunion apprise par le bouche è oreilles citoyen,
– l’oubli de la conjoncture financière de la ville,
– aucun travail sur les côuts de fonctionnement… !
En bref, une soirée è l’image d’un maire qui épouse de plus en plus une attitude de gestion sarkoziste :
– imposer ses choix, non pas par le débat et l’échange mais un autisme méprisant pour les élus comme pour les citoyens, une agitation et un emballement dans une com onéreuse et peu respectueuse des réalités.
En bref,
– aucune analyse sérieuse des besoins, de ceux d’aujourd’hui comme de ceux è venir,
– une somme de 4 millions d’euros annoncée mais qui sera sans aucune doute dépassée,
– la disparition d’un élément du patrimoine immobilier,
– une atteinte è l’environnement par la construction d’un paté de béton,
– aucun proposition d’attente,
– pas de réflexion sur le role des services dans l’aide aux associations (subventions).
Je vous passe les saillies de notre élu sur le personnel municipal, le bulletin muncipal et la direction générale et la stupéfaction du public.
Résumons la demande des audoniens :
– travailler sur l’aménagement de la bib centrale, et autres alternatives,
– information des décisions de JR sur la bib centrale (è qui est promis et pourquoi, ce bien communal),
– travailler sur une réponse cohérence après avoir discuter des besoins en fonction des équipements et des services.
En tous les cas, je pose une question : comment encore en pleine force de l’age, on peut ainsi manger son chapeau sans sourciller. Chacun a ses ressorts personnels et aussi ses ambitions.
Moi, c’est la démocratie et l’efficacité
Parceque saint-ouen le vaut bien !”