… à la conquête des médias et du pouvoir
Ce n’est pas qu’on adorait ses prédécesseurs mais depuis 2020 avec l’élection de Karim Bouamrane on est passé dans une autre dimension à Saint-Ouen : personnalisation à outrance du pouvoir local, non-respect des élus municipaux (de l’opposition comme de la majorité), langue de bois permanente, envolées lyriques ridicules,[1]« vérités alternatives[2] », culte de la personnalité, dossiers majeurs cadenassés et ou en panne[3], inquiétude côté finances et personnel communal… on en passe et des meilleures.
A son actif : sourire jusqu’aux oreilles, serrage de mains, flatteries et tutoiement faciles, costumes élégants, décontraction sympathique, promesses à qui en veut. Et bien entendu, photos à tout-va avec des « personnalités ».
Après avoir annoncé d’hypothétiques partenariats ou jumelages de Saint-Ouen avec le monde entier (de Los Angeles à Rio de Janeiro), il a surfé sur les Jeux Olympiques et le village des athlètes « à St-Ouen »[4].
Une chose est donc certaine, à Saint-Ouen on ne s’ennuyait pas jusqu’ici avec notre maire Karim Bouamrane élu maire en 2020 ! Nous découvrons néanmoins, un peu stupéfaits, une campagne de presse à l’international sur la personnalité hors du commun de notre maire. Parfois présenté comme le « Obama français » par d’aimables journalistes.
Mieux, dans le contexte politique délétère actuel, nous découvrons la deuxième partie de la fusée avec une campagne de presse nationale dans laquelle Karim Bouamrane, officiellement socialiste et discret NFP espérait sérieusement être dans la shortlist pour Matignon ou à défaut devenir Ministre.[5]Vu la gestion de sa ville…les français peuvent être rassurés !
Heureux hasard de la rentrée, le journal Libération de ce 21 septembre (version “abonnés” retrouvée sur facebook), livre un très long article de 4 pages (ci-joint) pour le moins « dithyrambique » (ndlr : flatteur, louangeur, laudatif et élogieux) sur notre édile. Hélas, un portrait et une histoire « à l’eau de rose » et avec un Gaspard Gantzer ancien communicant de François Hollande avouant qu’il avait « eu un coup de coup de foudre politique » pour lui.
Une campagne médiatique centrée sur Karim Bouamrane (et non pas sur St-Ouen) engagée visiblement depuis de nombreux mois comme en atteste, s’il le fallait, le long reportage sur France 2 (présenté par Laurent Delahousse) le 22 septembre avec deux séquences surtout à la gloire du maire. https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/13h15/13h15-le-dimanche-la-metamorphose-d-une-banlieue-episodes-1-2_6762025.html
Enfin, cerise sur le gâteau, notre outsider viserait à « exister » en créant peu ou prou un nouveau « courant au sein du PS »[6] ou, du moins, incarner une partie de l’opposition interne au 1er Secrétaire du PS Olivier Faure, en attendant des jours meilleurs. Pour l’heure, un meeting à sa gloire et avec ses amis est programmé ce 3 octobre 2024 au stade Bauer à Saint-Ouen[7].
Évidemment, des curieux et suspicieux, voire des habitants, pourront s’interroger à bon droit sur le financement de cette campagne de promotion personnelle du maire de St-Ouen. Voir sans doute du côté du service communication de la ville et de ses “prestataires extérieurs » en passant par d’éventuels “généreux donateurs” progressistes. Sans oublier les conditions de mise à disposition du stade Bauer.
Eric PEREIRA-SILVA
[1] A lire : http://www.soignetagauche.fr/2022/10/parler-le-bouamranien/ 2]« Vérités alternatives » : après “la ferme urbaine” au Boute en Train, un “champ de fleurs bio”. Et aussi : le prolongement de la ligne 4 du métro de la Porte de Clignancourt à Pleyel etc…[3] relogement ANRU, incidence de la fusion OPHLM-Semiso, démolition des deux tours des Boute en Train dans les Puces, devenir de la Patinoire, localisation du futur conservatoire, gestion du Cap Saint-Ouen, projet « Académie Tony Parker à l’île des Vannes », réhabilitation du marché Ottino et évolution de la halle gourmande [4] Village Olympique souvent évoqué comme situé à St-Ouen alors qu’il se partage avec St-Denis et l’île St-Denis. [5] En attendant d’être un jour… Président de la République comme il l’aurait évoqué auprès de proche. [6] Courant ou regroupement plutôt des « droitiers » du PS [7] Alors que le Club a été vendu à l’américain 777, le Stade Bauer vendu au promoteur Réalités, (rencontrant de graves difficultés financières et ayant procédé à un gros licenciement de son personnel. En résultant une certaine incertitude sur la date réelle d’achèvement des travaux en cours).
Libération
“Karim Bouamrane, maire en mouvement” Article réservé aux abonnés 21 septembre 2024 publié à 8h07 par Charlotte Belaïch (et publié depuis par des internautes sur facebook)
“Le maire socialiste de Saint-Ouen-sur-Seine, au nord de Paris, qui assume son ambition depuis que son nom a été cité pour Matignon cet été, lancera son mouvement politique dans sa ville, le 3 octobre, au stade Bauer, celui du mythique Red Star.
Karim Bouamrane à l’université d’été du Parti socialiste, à Blois, le 30 août. (Cha Gonzalez/Libération)
Au début, certains pensent que c’est un message automatique, d’autres une plaisanterie. Tous les ans, les 2 000 employés municipaux de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) reçoivent un joyeux anniversaire du maire, Karim Bouamrane. Le socialiste connaît tous les visages de sa ville. Il sait où ses administrés partent en vacances, où en sont les études des enfants. En vacances, partout où il va, il passe toujours se présenter au maire. Avec une chaleur qui ne laisse rien au hasard, il rencontre du monde, retient les prénoms, instaure une proximité. Un personnage qui assume son ambition et veut écrire sa légende.
Peu connaissaient Karim Bouamrane lorsque son nom a été cité parmi les candidats possibles à Matignon cet été. Longtemps, les médias n’ont pas fait attention à ce maire socialiste de la petite couronne, qui transforme sa ville depuis son élection en 2020. Gaspard Gantzer, pourtant, a essayé. L’ancien communicant de François Hollande a rencontré Karim Bouamrane il y a quatre ans. «J’ai eu une forme de coup de foudre politique, ça ne m’était jamais arrivé, le mec a un charisme fou, il n’y en a pas deux comme lui, il est en dehors de toutes les cases», raconte-t-il. Bouamrane, se dit-il, peut être président de la République. «Il doit l’être.» Depuis quatre ans, à chaque fois qu’il croise un journaliste, Gantzer parle de cet «Obama français». [1]Sans effet. Mais à l’approche des JO, le maire saisit sa fenêtre de tir. Les médias français ne s’intéressent pas à lui, alors il va convoquer la presse étrangère. Beaucoup de maires ont peur de monter en première ligne alors que l’événement est promis à l’échec par certains, alors il s’avance, occupe la place et promet une réussite, «en mode guerrier». Quelques semaines plus tard, le New York Times affiche en une cet enfant de Saint-Ouen, qui a grandi dans une cité où s’est installé le village olympique. «Le Obama de la Seine», titre le quotidien conservateur allemand Die Welt.
Un grand tourbillon
Karim Bouamrane, 51 ans, a surgi. Invité sur le plateau des 4 vérités après la dissolution, il avance encore un pion. «Personne n’a gagné, la gauche est en train de rater son rendez-vous avec les Français», regrette-t-il. L’Elysée tend l’oreille. Sondé par un conseiller du Président dans son bureau, il prévient qu’il ne fera rien sans l’aval de son camp. A Blois, pour la rentrée des socialistes, Olivier Faure rassure cet ambitieux : «Pour 2027, la porte est ouverte à tous.» Mais le premier secrétaire du PS, qui juge qu’Emmanuel Macron lance des noms pour diviser la gauche, s’accroche à la candidature de Lucie Castets. «Il a utilisé au mieux cette rumeur qui lui a permis de devenir une figure alors que personne ne le connaissait, critique un sénateur socialiste. Ça fait des années qu’il raconte qu’il sera président.» Bouamrane a prévenu : il est là. Certains veulent être médecin, d’autres footballeurs, lui sait depuis ses 9 ans qu’il deviendra maire. «J’ai tout de suite été animé, je ne supportais pas les injustices», raconte celui qui a été élevé par une mère au foyer et un père ouvrier nés au Maroc.
Dans son bureau, du rap américain en fond sonore, il montre les cadres qui tapissent les murs pour dire qui il est. Accrochés autour de lui, le footballeur brésilien Socrates, figure de la «Démocratie Corinthiane», Tommie Smith, athlète américain et militant des droits civiques, Simone de Beauvoir, MC Solaar, Brassens ou encore les frères Coen. La vie de Karim Bouamrane est une histoire qu’il sait raconter. Il se perd parfois dans des récits «de ouf», «anecdotes de ma life», prévient-il, mime des scènes et se donne la réplique. Un grand tourbillon dans lequel on se raccroche à quelques dates clés. En 1995, à 22 ans, Bouamrane est élu conseiller municipal sur une liste menée par le Parti communiste. Patron dans la cybersécurité, souvent entre l’Italie, la Turquie et la Silicon Valley, il devient adjoint à la jeunesse, aux sports, puis aux affaires économiques, jusqu’à la rupture avec la maire de l’époque lorsqu’il rejoint le Parti socialiste, en 2008. «Ils étaient en train de ghettoïser la ville, de l’ethniciser, affirme-t-il. Les classes moyennes partaient, nivelant tout vers le bas, engendrant une surcommunautarisation et fragilisant le ciment républicain.»
Droit au beau
Bouamrane n’a pas peur des mots. Il ne supporte pas les formules toutes faites qui enrobent le réel, comme s’il était dérangeant. «“Issu de la diversité” ? Ça veut dire quoi ?, interroge-t-il. J’aime qu’on appelle un chat un chat. Un noir, un Arabe, un blanc. Ma couleur et mon nom posent problème à certains. Etre de gauche, c’est se battre pour que ça ne soit pas un obstacle, ni une qualité.» Le socialiste ne supporte pas cette gauche qui ethnicise et divise, ce côté «néocolonialiste», qu’il retrouve aujourd’hui chez les insoumis. «J’ai plus de convergences avec un blanc de la classe moyenne qu’un fils d’ambassadeur qui s’appelle Mohamed, affirme-t-il. Evidemment que les inégalités sociales sont exacerbées par le critère ethnique ou l’orientation sexuelle mais je ne veux pas qu’on m’essentialise.»
En 2009, désormais encarté au PS, le voilà «nobody» : «Une main devant, une main derrière.» Mais peu à peu, Bouamrane avance, prend la section locale du parti, se présente aux municipales en 2014 puis aux cantonales en 2015. En tête au premier tour, il échoue finalement au deuxième face à la droite mais le socialiste a fait ses preuves. «Je reviens. Back dans les bacs, contact contact, dit-il en citant NTM et en parlant de lui à la troisième personne. L’histoire est belle : un an après les municipales, le Bouamrane prend sa revanche.» En 2016, il devient porte-parole du PS, à l’époque dirigé par Jean-Christophe Cambadélis. Le Premier secrétaire n’a pas oublié son intervention, quelques années plus tôt, dans une Fête de la rose de la section de Saint-Ouen. Bouamrane, comme souvent, parlait du droit au beau, partout, même là où c’est la nécessité qui prévaut. Encore aujourd’hui, en costume trois-pièces, il s’agace contre ces élus débraillés, la preuve d’une profonde méconnaissance des classes populaires, «une insulte pour ceux qui n’ont que leur dignité». «Quand les insoumis vont voir Macron, ils ne sont pas en costume ?» interroge-t-il.
«J’ai fait le tour des marchés avec lui et j’ai vu son aisance, avec les bobos comme avec les gens issus de l’immigration. Il avait déjà soif de réussir», se souvient Cambadélis. «Regarde mes résultats, je ne comprends pas, qu’est-ce qu’il faut faire pour être secrétaire national ?» l’interpelle Bouamrane, qui récupère le portefeuille des professions libérales. «Je suis là tous les lundis, tac tac tac, hop hop hop, je connais par cœur les dossiers. Le mec au numérique est à l’ouest, je prends le numérique, je défonce le numérique. Camba voit bien le truc.» «Ok, j’ai compris», dit-il en jouant l’ancien Premier secrétaire. L’Audonien est nommé porte-parole mais, un an plus tard, la vague Macron déferle. Alors que certains le dépeignent en libéral, il assure qu’il n’a jamais envisagé le nouveau monde. «Quand on veut on peut, c’est faux. Ma matrice, c’est le rapport oppresseurs-opprimés.» D’ailleurs, Marx est là, quelque part dans un cadre, retrouvé quelques heures plus tard à côté de Desproges, tiendra-t-il à nous faire savoir.
Alors que le PS est en état de choc, le socialiste prévient son noyau dur, des militants sans siège qui se comptent sur les doigts d’une main : «Préparez-vous, dans trois ans, on va aux municipales.» Après sa défaite de 2014, beaucoup pensent qu’il ne gagnera pas, mais Bouamrane engage un minutieux travail de terrain. «Dans les zones de turbulence, je ne passe pas mon temps à faire des discussions de salon où l’on se demande, comme après chaque défaite, “comment reconquérir les classes populaires ?”» Il faut être en lien avec le réel, aller voir le coiffeur, le parent d’élève, l’ancien délinquant, le uber, le magistrat…»
Désormais maire, invité dans tous les médias, Bouamrane agace. «Il est charmeur, flatteur, mais il répète toujours les mêmes éléments de langage. N’est pas Obama qui veut», persifle un opposant local. Certains, dans son camp, trouvent qu’il en fait trop, et se moquent en regardant son compte X, où il relaie tout ce qui le concerne, trop heureux de sa nouvelle stature. «Il a un côté too much que j’adore et qu’il ne faut pas canaliser, défend Gaspard Gantzer. Quand on a la chance d’avoir une singularité, il faut la cultiver, surtout pas se normaliser.» Qu’il plaise ou non, rencontrer Karim Bouamrane, c’est assister à un show dont on ne sort pas indifférent. L’homme, qui parle cinq langues, passe du latin à l’anglais, jongle avec les références politiques, les formules de la start-up, l’arabe et le verlan, avec un naturel qui chasse le ridicule. «Dura lex, sed lex», professe-t-il, lui qui ne supporte pas les «cistras» qui n’ont pas connu la «hess» mais donnent des leçons «claquées», préfère «scale up» avec son équipe, car ils ont du «juice», «psartek».
«Il n’a aucun complexe»
Sa ligne politique ? «La sienne», qui dérange une partie de la gauche où l’on est souvent suspicieux quand on entend parler «d’énergie positive» et «d’excellence». «On est la génération “faites pas d’histoires”, comme nous disaient nos grands-mères. Moi je dis aux jeunes, au contraire, faites des histoires, des belles histoires !» «On emmerde beaucoup de gens à gauche parce qu’on refuse d’être dans le misérabilisme, analyse le sénateur socialiste du Val-d’Oise, Rachid Temal, dont il est proche. Quand on vient d’un quartier, on veut l’excellence pour les autres, pas être victimisés. Les blancs qui expliquent aux noirs et aux Arabes qu’on va les aider, c’est fini ! On ne veut pas avoir un traitement à part.» Bouamrane n’hésite pas, non plus, à parler de sécurité, d’autorité, d’ordre et de civisme. «Le pays n’est pas à droite mais vote à droite car ces valeurs sont taboues à gauche», analyse-t-il. Cet été, son portrait dans le Figaro a déclenché une salve d’attaques de la galaxie insoumise.
Tout ça lui glisse dessus, lui, «fils de Sadia et Allal Bouamrane», élevé à Saint-Ouen. «Il n’a aucun complexe, aucune preuve à apporter, il perçoit leur cynisme et les ramène à ce qu’ils sont : une bande de députés issus de Sciences-Po, élus par le fait du prince, une réalité sociologique qui n’a rien à voir avec les quartiers», analyse l’ex-insoumise Raquel Garrido, qui partage une «adolescence banlieusarde» avec lui. Le journaliste Nadir Dendoune, lui, le connaît depuis l’enfance. «Pour nous, ce n’est pas une surprise ce qui lui arrive, je pensais que ça arriverait plus tôt, j’ai toujours senti qu’il irait loin, il est tenace, il ne lâche pas l’affaire, raconte-t-il. Ce qui embête certains, c’est qu’il est décomplexé. Il n’a pas de gêne parce qu’il n’est pas déconnecté. Qui sont les premières victimes de l’insécurité ? Les pauvres, pas les bourges, et la gauche n’est pas à l’aise avec ça.»
Travail en «autoprod»
Certains, dans son entourage, ont tout de même été un peu gênés de le voir ainsi mis en avant par la droite. «Ils nous ont aidés en pensant l’instrumentaliser contre le NFP, admet Gantzer. Il est malin comme tout, il a su utiliser le vent ascendant.» Où s’arrêtera-t-il ? Karim Bouamrane ne s’interdit rien. «Est-ce qu’il ne part pas trop tôt ? s’interroge un élu de Seine-Saint-Denis. J’ai peur que ça lui pète à la gueule.» Pour le lancement de son mouvement baptisé «la France humaine et forte», François Hollande, Carole Delga, Raphaël Glucksmann seront là. Toutes les directions du NFP sont aussi conviées. «Venez, venez, comme dirait Enrico Macias», sourit Bouamrane. Michel Barnier, il en est persuadé, ne tiendra pas longtemps sous assistance respiratoire du RN. En attendant la motion qui le censure, il se tient prêt. «Tout est encore possible», dit celui qui travaille en «autoprod», sans clan ni courant.
«Si j’étais complice de la droite, je pourrais être ministre de l’Intérieur, des Armées, de ce que je veux dans une semaine, se défend-il. Je ne veux pas être la béquille de Macron mais de ceux qui souffrent. Oubliez Macron, Il ne peut plus être président». Alors que lui… «Allez-y, posez-moi la question», assume-t-il. Il est encore trop tôt pour se déclarer mais Bouamrane, comme toujours, attend son heure, «tranquille et déterminé». «Il y a la place. C’est paradoxal mais je suis optimiste, les personnalités comme les nôtres se révèlent dans le désordre car on sait faire, on s’est structuré dans le désordre.» Encore une fois, il raconte une histoire. Le pays est à un tournant. D’un côté, ceux qui regardent la France d’en haut, de l’autre, une fausse bande de bras cassés, vrais «numéros 10», auxquels rien n’a été donné, mais qui sont parvenus à se hisser, jusqu’à tout déjouer. Le nom de domaine Karim Bouamrane 2027, en tout cas, est déjà réservé.
[1] Bouamrane, se dit-il, peut être président de la République. «Il doit l’être.» Depuis quatre ans, à chaque fois qu’il croise un journaliste, Gantzer parle de cet «Obama français».
“Son nom avait circulé comme possible futur premier ministre. Maire de Saint-Ouen, Karim Bouamrane soigne ses réseaux. L’élu a convié Olivier Faure au lancement de son mouvement. Ce dernier a accepté son invitation”
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Analyse d’une grande pertinence d’Eric Pereira qui décrypte parfaitement les enjeux sous-jacents à ce buzz effréné organisé de longue main autour de K Bouamrane.