Histoire de contournement
Notre maire nous honore, une fois encore d’une lettre avec sa photo et distribuée dans toutes les boîtes aux lettres de la ville. Roulement de tambours en cette rentrée : « Place de la République : à Saint-Ouen le progrès partagé prend une nouvelle dimension ». Le tout, pour « à l’automne 2025, « bénéficier d’un nouveau centre-ville végétalisé, apaisé et convivial ». Charabia habituel.
Au dos de la missive quelques indications bienvenues sur la suite (vu le bazar de cet été). Pour les 3 rues ceinturant le centre administratif, Paul Lafargue sera fermée du 1/09 au 31/10, Jules Guesde du 1/11 au 31/12 et le sens d’Adrien Meslier sera inversé. Hélas pour cette partie « technique », le fumeux s’invite néanmoins.
Le plan (un dessin d’enfant) fait figurer une rue… qui n’existe plus : la rue Adrien Meslier entre Paul Lafargue et le boulevard Victor Hugo. Visiblement, le maire et sa Direction communication n’ont pas les yeux en face des trous ! A leur décharge, leurs bureaux sont sur l’autre rive de la place de la République !
Anecdotique, certes, mais une légende urbaine a pris corps propageant l’idée que les bus circuleraient sur l’emplacement de cette ancienne voirie. Ils se « glisseraient » entre l’arrière du bâtiment du 10 place de la République et la façade du Conseil Régional. (cf. photos). Une absurdité totale puisqu’il faudrait raser arbres, végétation et surtout déplacer le lourd dispositif de protection du Conseil Régional (grilles, poste de sécurité côté V. Hugo notamment).
En résumé l’incurie peut assurément alimenter la bêtise. (1)
EPS
(1) Pour l’heure il serait heureux de fournir à la population un plan clairs des arrêt de bus déplacés pendant les travaux.
“un nouveau centre-ville”
William Delannoy avait supprimé les Vélibs (en refusant d’adhérer au syndicat Vélib Métropole en janvier 2018).
Karim Bouamrane supprime deux stations d’essence du centre-ville.
La même violence sociale.
Cher lecteur-stg, je n’ai pas une sympathie débordante pour Karim Bouamrane mais le maire n’a aucun moyen me semble-t-il pour s’y opposer réellement. Il n’a aucun sauf erreur aucun outils technique ou juridique.
Il pourra toujours, c’est sa spécialité, se fendre d’un communiqué grandiloqent du genre “je vous ai compris”. Faudra voir avec son chauffeur si celui-ci n’est pas trop agacé pour faire le plein. Sinon, je me demande ce que va devenir le site Michelet par exemple car il me semble qu’il appartient à la ville ou à la Semiso.
EPS
“Il n’a aucun sauf erreur aucun outil technique ou juridique.”
Karim Bouamrane cumule d’innombrables mandats, dont celui de Président du Conseil d’Administration de la SEMISO.
Le Président de la SEMISO ne pouvait-il pas demander à l’ANRU de modifier son projet de rénovation urbaine du Vieux-Saint-Ouen, afin de préserver la station d’essence Total rue Albert Dhalenne, laquelle était d’utilité publique.
@lecteur-stg
Sur la forme, en termes de procédures juridiques, je ne vois pas comment contraindre un occupant qui souhaite partir à renouveler son bail à la Semiso.
Sur le fond, il est difficile de sortir du modèle essence-diesel progressivement sans toutefois avoir des inconvénients pénibles dans cette transition qui s’impose.
EPS
“un occupant qui souhaite partir”
Il semble au contraire que la société TotalEnergies souhaitait rester rue Dhalenne.
“Sortir du modèle essence”
Dans une voiture thermique tout se recycle.
Dans une batterie de voiture électrique, seul le lithium est recyclable. L’industrie est incapable de recycler les autres matériaux dont le cobalt.
Les constructeurs de voitures électriques mentent sur la longévité de leurs batteries lithium-ion.
Combien de batteries de voitures électriques jetées dans les décharges sans recycler le lithium ?
En France des milliers de communes se battent pour installer une station d’essence sur leur territoire.
Stop à la suppression des stations d’essence de Saint-Ouen.