Tiziana Zumbo-Vital, Adjointe au Maire (patrimoine privé communal, habitat et insalubrité, égalité hommes-femmes) tirait sa révérence au dernier conseil municipal. Elle dénonçait notamment les renoncements de William Delannoy à ses engagements. Ce dernier, face à la petite bronca dans ses rangs avait alors lâché publiquement avec sa délicatesse habituelle : « quelle majorité de merde (!) ».
Ladite majorité n’a visiblement pas apprécié ce mépris confirmé et affiché à son égard après de longues années de fidélité quasi sans faille. Retour de bâton et du jamais vu ce lundi 7 octobre avec la démission de 6 élus de cette majorité. Ainsi trois adjoints au maire et trois conseillers municipaux délégués abandonnent leurs délégations respectives[1].
Evidemment cette sortie spectaculaire après plus de cinq ans à voter toutes les délibérations le petit doigt sur la couture interroge à 5 mois du prochain scrutin municipal. Ce « sauve qui peut » pourrait rimer avec « les rats quittent le navire ». Et accessoirement avec une virginité retrouvée avant de nouvelles aventures avec un chef de file plus présentable.
Dans tous les cas de figure, le maire s’étant déclaré candidat à sa succession et employant déjà les moyens municipaux comme le journal municipal pour sa publicité, cette défection va renforcer, encore pendant des mois, la gabegie municipale au détriment des habitants.
EPS
[1] Les élus concernés (cf. photos) Brigitte Bachelier (Culture, Grand parc, Puces, relations et coopérations internationales jumelage, cimetière), Cyrille Plomb (Jeunesse, sports, vacances), Francis Vary (plan de déplacement, transport,stationnement, parking, environnement, énergie, intercommunalités – Conseiller territorial), Damine Dubus (commerce), Didier Leforestier (sport, transport), Julien Duro (Handicap) auxquels on rajoutera Tiziana Zumbo Vital (depuis le dernier conseil). Abandon des délégations sans qu’on sache à ce jour, s’ils renoncent à leurs indemnités et s’ils iront jusqu’à démissionner du conseil.
Cette “majorité de merde” c’est lui qui l’a voulu. Les personnes “démissionnaires” ne devraient à priori pas se retirer du Conseil. On pourrait parler de “rats quittant le navire” si ils se présentaient aux élections. Dans le cas contraire, il s’agirait plutôt de mettre le maire actuel dans la panade à quelques mois d’une élection à laquelle il se présente. Ceci étant la gauche ne devrait pas se réjouir trop vite puisqu’à maintenant elle n’est toujours pas vraiment rassemblé autour d’une liste commune et d’un programme commun.