Rebelote en ce début septembre avec un petit débat de la Gauche locale non gouvernementale au stand de Saint-Ouen à la fête de l’Humanité. Joliment intitulé « le goût de la Gauche ». Cette séquence peu sucrée mais sans amertume avait surtout la modeste ambition de montrer qu’en dépassant les clivages les choses avancent (un peu) dans notre ville[1].

Des convergences presque naturelles face à la déconstruction systématique et aveugle du nouveau pouvoir municipal dont la dérive populiste et autoritaire dépasse aujourd’hui l’entendement.

Au delà de la mobilisation emblématique contre la fusion OPH-Semiso[2], des initiatives diverses (débats sur les femmes, la laïcité, la loi Travail…), les échanges désormais réguliers et constructifs sur de nombreux dossiers municipaux très concrets (finances, stade Bauer, Docks…) entre l’opposition siégeant au Conseil et des acteurs citoyens sont apparus comme un signe encourageant en vue d’une alternative municipale à Gauche[3].

Sans compter le croisement entre local et national avec un appel de certains à une candidature de rassemblement de la gauche alternative aux prochaines élections législatives.[4]

A suivre donc…

[1] On comptait notamment la présence de Fréderic Durand (PCF) Président du Groupe Front de Gauche au Conseil municipal, Dominique Garcia-Durocher (ancienne Conseillère municipale socialiste), Rémi Fargeas (ancien adjoint au Maire EE-LV), Eric Pereira-Silva (ancien Adjoint au Maire (divers Gauche), Denis Vemcleef (FdG), Conseiller municipal d’Opposition…

[2] Dossier dont nous reparlerons, puisque William Delannoy, déjugé par la Ministre du Logement, a choisi la fuite en avant et la politique du fait accompli.

[3] Si personne ne s’est risqué à dresser un bilan critique du mandat municipal précédent, au moins personne n’a cru utile de dresser des louanges de l’ancien régime.

[4] une proposition portée notamment par Henri Lelorrain (ancien Conseiller municipal) qui a quitté avec d’autres le PS compte tenu de ses orientations).