Malgré une séance de “rattrapage” le 4 juillet, voilà plus de 3 mois que le Conseil municipal ne s’est pas réuni. Un situation paradoxale alors que beaucoup de dossiers sont en attente.
C’est donc pas moins de 47 délibérations qui seront soumises au vote des conseillers municipaux de Saint-Ouen ce 10 octobre. Parmi celles-ci ont signalera notamment :
la suvention au Red Star (5), les subventions à diverses associations (6), la convention Autolib’ (14), l’intercommunalité (15), le budget supplémentaire (20) la ZAC des Docks (28 et 30), la modification du PLU (29), l’opération Jules Vallès (32), la ZAC Porte de Saint-Ouen (33), l’OVL (38), la garantie d’emprunt Dexia (39)…
Beaucoup de sujets donc et d’infinies occasions de se fâcher avec crise de nerfs et noms d’oiseaux. Surtout avec un Maire particulièrement affaibli et dont la crédibilité est désormais très restreinte.
Le plus étonnant serait bien que ce conseil, hors normes, puisse aller à son terme et épuiser son ordre du jour.
Un voeu pour le prochain conseil municipal qui devrait rassembler l’ensemble des groupes de la majorité comme de l’opposition.Comme à Nanterre honorer un lieu du nom de “17 Octobre 1961” pour commémorer le cinquantenaire de l’assassinat par la police de Papon des travailleurs algériens audoniens ou pas.
Sinistrés des 17-19 rue Jules Vallès de Saint-Ouen
Immobilisme de l’État et paralysie du conseil municipal
Alors que l’état s’obstine à ne pas remettre en place la table ronde prévu, il y a plus de quinze mois, suite à l’incendie meurtrier des 17-19 rue Jules Vallès de janvier 2010, le dernier conseil municipal de la ville Saint-Ouen n’a pas réussi à se mettre d’accord sur la mise en œuvre d’une procédure qui permettrait l’expropriation du marchand de sommeil.
Le lundi 10 octobre, le conseil municipal a rejeté « l’opération d’aménagement sise rue Jules Vallès », visant la mise en place d’un appel d’offre pour choisir un concessionnaire et une « demande d’ouverture d’une enquête préalable à la déclaration d’utilité publique, dans le cadre de l’acquisition par voie amiable ou par recours à la procédure d’expropriation des parcelles nécessaires à l’opération d’aménagement ».
Le DAL Saint-Ouen avait soutenu cette proposition qui incluait les 17-19 rue Jules Vallès de Saint-Ouen aux mains d’un marchand de sommeil, et qui permettait son expropriation dans une perspective de construction de logements sociaux. Contre toute attente, le conseil municipal a rejeté par 20 voix contre 19 cette proposition. L’opposition, le PS (sauf deux élus) et une élue d’EE Les Verts ont voté contre du fait d’un périmètre d’études dépassant les 17-19 rue Jules Vallès. Nous regrettons ce rejet et déplorons l’incapacité des élus à se mettre d’accord pour trouver une solution à la situation des locataires. Ceci est d’autant plus révoltant que tous annoncent vouloir résoudre un problème qui n’a que trop duré.
Nous réprouvons aussi les propos sur l’impossibilité de reloger les habitants qui seraient en grande majorité sans-papiers. D’une part, seule une partie des locataires est sans-papiers, ainsi parmi sur la vingtaine de personnes hébergées à l’hôtel seules six le sont. Elles sont depuis de longues années en France et ont en outre été parrainées par des élus de toutes les tendances de la majorité municipale. D’autre part, comme les habitants de l’Hôtel Lucia, rue du Plaisir, en 2000 ou ceux des immeubles du 4 rue Jules Verne en 2004 puis en 2008, les locataires des 17-19 rue Jules Vallès se battent pour le relogement de l’ensemble des habitants, ce qui passera comme les fois précédentes par la régularisation de ceux d’entre eux qui sont sans-papiers.
Il faut maintenant que les élus municipaux et, en premier lieu les différents courants de la majorité municipale, trouvent un accord permettant l’expropriation des 17-19 rue Jules Vallès mais aussi qu’ils s’engagent sur le processus de relogement.
Il faut passer aux actes !
Nos revendications
— le relogement immédiat, décent et pérenne des personnes hébergées à l’hôtel ;
— le réexamen promis par l’État des situations administratives des habitants dépourvus de titre de séjour, en prenant en compte le drame qu’ils ont vécu ;
— le relogement des habitants, et en priorité celui des familles en situation de sur-occupation locative, toujours dans les lieux, par l’État, la ville, et le bailleur qui rachètera le lieu ;
—l’expropriation de ces immeubles et leur transformation en logements sociaux annoncées par la ville de Saint-Ouen avec l’appui de l’État.
Droit Au Logement Saint-Ouen – 06 65 97 10 24 – dalsaintouen@altern.org
La disparition du jardin éphèmere, la disparition d’un parking à taille humaine et fort utile,
tout cela ne géne visiblement pas grand monde, à moins que la tête dans le guidon et la forte et juste revendication d’un relogement des sinistrés de Valès empêchent de voir une nouvelle opération immobilière dont les tenants et les aboutissants.
Pourquoi la Ville n’a t – ele pas empêché l’extension du ferrailleur Mazaud?
Pourquoi n’ a t elle pas canalisé sa dernière transformation et obtenu des “sorties” moins génantes que l’unique actuelle ? Doit-on penser qu’une futur opération immobilière va-t-elle voir le jour prochainement ?
Pourquoi JR ne distribue ps aux audoniens un plan avec les différentes parcelles et le projet complet, un calendrier es procédures et des possibles réalisations ?
Sont-ils bêtes à ce point les audoniens pour qu’on leur refusasse la moins explication/présentation honnête?
Attention à pas courir derrière la belle muletta et d’oublier le taureau immobilier.
Il est vrai que si la Maison des Projets rue Dhalenne servait à montrer un tel projet d’aménagement, cela serait utile, juste, démocratique et responsable des deniers publics…
Bonjour,
La disparition du jardin Ephemère ?
pourquoi se débarrasser de ce passage fort sympathique qui permet un passage agréable de la rue des rosiers à la rue jules valles ?
Décidemment, je ne comprends pas comment on conçoit l’urbanisme à saint ouen, ou plutot je ne vois que trop bien ces assemblages de bric et de broc qui n’harmonise rien du tout.
Il est possible de conserver ce passage et de construire des logements de taille basse perpendiculaire à la rue. Ce serait mieux que des tours de 17 étages…
Attention aux amis du DAL de ne pas se faire avoir par la majorité en place car je ne crois pas du tout, que les sinistrés soient au coeur de leurs préoccupations mais plutôt, une belle opération immobilière donc ne tombez pas dans le panneau !
Après les socialistes ont justes émis quelques réserves sur le projet tel quel et qui auraient pu être étudiées rapidement, pour un vote unanime au prochain conseil mais comme leur parole ne compte pas et bien, ils ont bien fait de rejeter la délibération car il ne faut pas oublier la démocratie aussi !!
Dans le n°43 du journal de SO, le monsieur tout seul de l’autre sensibilité au conseil municipal se pose des questions sur les Docks dans sa tribune: Grand bien lui en fasse, sauf que ces questions, des associations telles que l’ASOEA , l’ACQSO, et peut-être d’autres, se les ont posées il y a belle lurette…Mais mieux vaut (trop?)tard que jamais!